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Le Faou


C
ommune du parc naturel régional d'Armorique, Le Faou (prononcé "Fou") doit son nom au mot fagus (nom latin du hêtre).

À la fin du XIXème siècle, Le Faou est le deuxième port de la rade de Brest si l'on excepte Landerneau port fluvio-maritime.

La prospérité de la ville est liée depuis 1631 à la création de l'Arsenal de Brest. Les bois qui provenaient pour l'essentiel de Bretagne et, notamment, de la forêt du Cranou, y étaient embarqués pour construire les vaisseaux de ligne.
 



 



 



 



 

Sous l'ancien Régime, Le Faou possédait 150 maisons pour un millier d'habitants.

Aujourd'hui 650 demeures sont bâties sur les 275 ha de la commune pour 1270 habitants. Typiques d'une physionomie urbaine, les maisons longues et étroites ont presque toutes pignon sur rue.

 


Rue du Général de Gaulle

Rez-de-chaussée en pierre ocre de Logonna. 1er étage en pan de bois couvert d'ardoises.
Absence de mouluration des murs latéraux.

 



 



 

Place des Halles

Maison en pierre du XVIIème siècle à côté d'une maison à pan de bois du XVIème



 

Rue de la rive

Mur pignon couronné d'un demi-cône en encorbellement.

 


 
 

 

L'église Saint-Sauveur

L'église paroissiale est située au bord de l'eau, près de l'estuaire de la rivière qui a donné son nom à la commune. 




 

Elle date du XVIème siècle, elle n'a conservé ni son ossuaire, ni son cimetière. Son enceinte s'ouvre par un arc de triomphe (1695), elle possède un joli porche de tradition gothique datant du XVIIème siècle, un chevet Beaumanoir et un clocher élancé (1628-1647) à dôme et lanternon.



 
 

L'enclos paroissial Saint Pierre de Quimerc'h
(XV, XVI, XVII, XVIII, XIX, XXèmes siècles)

 

A l'est du Faou, sur la D21, se tient le vieux bourg de Quimerc'h, qui recèle l'enclos paroissial dédié à Saint Pierre aujourd'hui en ruines.

L'enclos est aujourd'hui composé des ruines de l'église ainsi que d'un ossuaire.

Abandonné suite à l'érection du nouveau bourg et de la nouvelle église, l'enclos a été vendu, démantelé et finalement abandonné. Le calvaire et le porche ont été déplacés au cimetière.

Construite au XVIème siècle, cette église, ainsi que l'ossuaire qui la jouxte, sont classés Monument Historique.
 


Victime de l'abandon, du pillage et du manque d'entretien à la fin du XIXème siècle, l'église n'offre plus aujourd'hui que des restes de murs, de colonnes et de clocher qui forment un ensemble majestueux au cœur de la campagne.
 



 


Les parties les plus anciennes de l'église remontent au milieu du XVème siècle. Le chœur avec l'enfeu des seigneurs du Bot ainsi que le bras sud en sont les vestiges.

L'église suit un plan en croix latine, au chevet plat, peu profond animé d'une maîtresse vitre.
 



 



 


Le massif occidental est composé d'un mur pignon sur lequel repose le massif de la tour qui porte la chambre des cloches et une flèche polygonale ajourée aux crossettes partiellement sculptées.
 



 

Le porche sud, aujourd'hui au cimetière de Quimerc'h porte la date de 1623. De style renaissant, la porte en plein cintre est encadrée de colonnes baguées empruntées au traité d'architecture de Philibert Delorme.

Le calvaire, également déplacé au cimetière de Quimerc'h, remonte au XVIème siècle. Sur ses croisillons, figurent les personnages de la crucifixion, la vierge à l'enfant ainsi que Saint Pierre.



 

L'ossuaire est situé au sud ouest de l'église, près de l'entrée principale de l'enclos. Il semblerait que sa construction remonte aux années 1579 comme l'atteste le linteau de la porte dont l'original a été volé.
Complètement en ruines, il a été reconstruit dans les années 1990 par une association de bénévoles.

Sa vocation première est de recevoir les ossements retirés des sépultures lorsque le cimetière devient trop exigu.
De forme rectangulaire, à toit à deux pans, sa façade principale est animée de cinq arcades en plein cintre avec de part et d'autres deux bénitiers.